Chimiothérapie

V24, un service de chimiothérapie animale sur rendez-vous

Le Dr Laure Moro réalise les différentes étapes d’un traitement de chimiothérapie dans une structure adaptée au bien-être du patient.

  • Après diagnostic d’un processus néoplasique, la nature de la tumeur, sa sensibilité aux anti-cancéreux, le bilan d’extension de la tumeur ainsi que l’état général du patient nous permettent de faire un choix thérapeutique.
  • La chimiothérapie vétérinaire systémique vise à traiter les métastases à distance. Il s’agit de traitements adjuvants, souvent complémentaires d’un traitement chirurgical ou utilisés de manière palliative.
  • Elle nécessite l’accord éclairé des propriétaires du patient qui doivent être disponibles pour leur compagnon et doivent être informés du coût, du pronostic, des effets secondaires potentiels…

 

  • La clinique vétérinaire V24 dispose d’un chenil dédié à la chimiothérapie. L’ensemble du personnel est formé à l’application de protocoles de chimiothérapie en accord avec la réglementation en vigueur.
  • Mise en place de traitements de chimiothérapie ou application en référé de protocoles de chimiothérapie déterminés pour un patient par un spécialiste en oncologie.
  • Les propriétaires sont préalablement informés sur la réalisation, les effets secondaires potentiels ainsi que le coût du protocole de chimiothérapie envisagé sur leur compagnon. Un document explicatif leur est systématiquement remis avant de débuter le traitement avec leur accord.

Les bonnes pratiques de la chimiothérapie vétérinaire anticancéreuse

La chimiothérapie chez l’animal, est définie comme l’emploi des substances vénéneuses (liste I) classés CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique).

  • Elle ne concerne pas les inhibiteurs de la tyrosine kinase développés contre les mastocytomes des chiens : le masitinib, Masivet° (AB Science) et le tocéranib, Palladia° (Pfizer).
  • Les vétérinaires, exerçant dans les cliniques ou des hôpitaux, qui souhaitent employer ces anticancéreux doivent le déclarer au Conseil régional de l’Ordre avec un vétérinaire référent par clinique ou hôpital.
  • Les vétérinaires s’engagent par écrit au respect des bonnes pratiques et notamment à informer et recueillir le consentement éclairé écrit des propriétaires d’animaux de compagnie.
  • Les bonnes pratiques « réglementaires » d’emploi des anticancéreux sont prévues par le nouvel article R. 5141-112-3 introduit dans le code de santé publique par le décret du 18 juin publié au Journal officiel du 20 juin, le même jour que l’arrêté. Elles visent à éviter la contamination de l’entourage et de l’environnement :
  • Les anticancéreux injectables prêts à l’emploi sont à privilégier. Les formes orales sont à éviter.
  • Le personnel est informé et formé.
  • La préparation et l’administration de ces produits sont réalisées par le vétérinaire (dans les locaux prévus à l’avance et dont l’accès est réservé).
  • Les animaux sont hospitalisés au moins 24 heures et isolés des autres animaux.
  • Tous les déchets contaminés, les reliquats de produits, les emballages, les déchets de soins, les excrétas, les ustensiles servant au nettoyage des locaux, du matériel, de l’animal ou au ramassage des excrétas sont considérés comme des déchets dangereux et éliminés comme tels dans le respect du code de l’environnement.
  • La mise en place du système qualité est sous la responsabilité d’un vétérinaire référent par structure.